LE HAUT-RHIN VEUT EMPÊCHER LES MOTARDS !

S’il fallait une caricature pour démontrer les capacités de motophobie et de discrimination dont sont capables certains représentants de l’Etat et certains élus vis-à-vis des motocyclistes, en voici un bel exemple.

En effet, le Préfet du Haut-Rhin et le Président du Conseil Général du Haut-Rhin envisagent d’interdire la circulation des motos le week-end dans la majorité des cols vosgiens !

La Fédération Française de Motocyclisme (FFM), la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) et le Collectif de Défense des Loisirs Verts (CODEVER) rappellent, puisque cela semble nécessaire, que depuis sa décision du 12 juillet 1979, le Conseil Constitutionnel a consacré que la liberté d’aller et de venir est un droit fondamental de valeur constitutionnelle, protégé par les articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Par conséquent, les mesures de police administrative susceptibles d’affecter l’exercice des libertés constitutionnellement garanties, doivent être justifiées par l’impérieuse nécessité de sauvegarder l’ordre public et proportionnées à cet objectif.

Or à l’évidence, tel n’est pas le cas de ce projet, car en voulant interdire la circulation aux seuls motocyclistes, ils contreviennent gravement à cette liberté fondamentale.

Aussi, la FFM, la FFMC et le CODEVER s’opposent formellement à ce projet et n’hésiteront pas, le cas échéant, à défendre les droits des motocyclistes devant les juridictions compétentes.

Une colère citoyenne !
logo-ffmc-nat-2013.jpg

Le 20 mai dernier, à l’occasion des Assises Nationales du Mouvement FFMC, les représentants des antennes départementales ont  adopté un nouveau logo et le principe d’une nouvelle charte graphique qui se déclinera sur l’ensemble de ses supports de communication d’ici la fin de l’année.

Première évolution majeure depuis 2003, celle vise à affirmer que le travail quotidien de la FFMC va bien au-delà de l’organisation de manifestations. Ainsi, la signature « Motard & Citoyens » associée au logo envoie-t-elle un signal à tous les usagers de deux roues motorisés qui ne se sentiraient pas encore concernés par les combats de l’association : conformément à ses statuts, la FFMC à pour vocation de défendre l’ensemble des usagers de deux et trois roues motorisés pour améliorer leurs conditions de circulation. Elle représente ces « motards-citoyens »  auprès des pouvoirs publics et autres instances officielles telles que le Conseil National de la Sécurité Routière, le Comité des Usagers du Réseau Routier National, les préfectures, etc.

Ainsi, les militants de la FFMC sont pleinement dans leur rôle de citoyens lorsqu’ils organisent des actions éducatives et des actions de prévention.  Pour autant, la FFMC n’abandonne aucune de ses revendications, rappelant au passage que le droit de résistance à l’oppression  figure parmi les « droits naturels et imprescriptibles » inscrits dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

La FFMC entend donc bien rester la Fédération Française des Motards en Colère qui sait jouer tantôt sur le registre de la mobilisation et de la contestation, tantôt sur celui du dialogue et de la proposition.

A l’occasion de sa nouvelle charte graphique, le site internet de la FFMC reçoit un petit coup de peinture. Depuis près de 10 ans, celui-ci n’avait pas -ou peu- évolué, il était nécessaire de le mettre un peu plus au goût du jour, en attendant une refonte plus complète, globale, pour la fin de l’année.

Le logo sera décliné en plusieurs versions suivant les supports.

bandeauweb-46-1.png
Communiqué de presse: interdiction des 2RM à Paris

Vous trouverer en pièce jointe le communiqué de presse commun FFMC / FFM / CNPA sur l’annonce d’interdiction des deux-roues motorisés dans la ville de Paris. Nous vous invitons à la diffuser auprès de vos contacts.

Ces annonces sont clairement une redite du programme ZAPA (Zone d’action prioritaire pour l’air) contre lequel la FFMC s’était opposée en 2011. Pour rappel, la Ligue des droits de l’homme nous avait suivi dans nos arguments avec une publication dans leur revue « Hommes et Libertés ».  La FFMC avait aussi saisi le Défenseur des droit sur le principe discriminatoire qu’amène ces politiques publiques. 

En ce qui concerne cette actualité, la dimension francilienne est certes très importante mais l’impact national l’est tout autant. D’où la co-signature de cette communication avec nos partenaires, attendu qu’il existe un risque évident de tache d’huile dans les autres agglomérations dans le cas d’une  interdiction des 2RM dans la capitale. 

Nous restons à votre disposition pour toutes informations complémentaires. 

Bonne lecture.

 2015 01 28 interdiction2rm paris2015 01 28 interdiction2rm paris (323.8 Ko)

Communiqué de presse Anti CT

CP Anti CT

Communiqué de presse du 21 septembre 2012

Journée d’action européenne des motards

contre le nouveau contrôle technique

Samedi 22 septembre, des milliers d’usagers européens de deux-roues motorisés (2RM) vont se mobiliser contre le dernier projet de réglementation des contrôles techniques périodiques des véhicules imaginé par les technocrates de la Commission Européenne.

Rappelons que ce futur CT européen consiste à augmenter la fréquence des visites techniques obligatoires des véhicules, à renforcer la sévérité des contrôles et à y soumettre les 2RM dans les 11 pays de l’Union où il n’y a pas de CT pour les motos. Ce projet est inspiré par Dekra, grosse enseigne de contrôle technique en Europe, appâtée par un marché estimé à 1,5 milliard d’Euros rien qu’avec les 2RM.

En France, plusieurs antennes départementales de la FFMC vont rencontrer leurs eurodéputés pour les alerter sur cette nouvelle contrainte que rien ne justifie (moins de 1% des accidents de 2RM sont directement liés à l’état du véhicule selon le rapport MAIDS).

Dans les grandes villes (et notamment à Paris aux portes du boulevard périphérique), les motards distribueront des tracts aux automobilistes pour les informer de cette surenchère réglementaire qui les concernent eux aussi. Un cortège rassemblant les motards des départements de la petite couronne ira de l’esplanade du Château de Vincennes (14 h) jusqu’à la place de l’Opéra (vers 17 h).

Des rassemblements de protestations se formeront également devant des centres de contrôle technique exploités par Dekra.

A Bruxelles, des cortèges de motards en provenance de Belgique, des Pays-Bas et de France  feront jonction devant l’Atomium où plusieurs députés européens viendront les rencontrer. Idem à Strasbourg où convergeront des motards de tout l’Est de la France.

Simultanément, en Finlande, en Irlande et dans d’autres pays d’Europe se dérouleront d’autres actions et manifestations de motards.

Contact Presse :

France Wolf : 

Marc Bertrand : 

Eric Thiollier : 

La FFMC interpelle Manuel Valls

Décret « rétro-réfléchissant » :

la FFMC interpelle Manuel Valls

Les motards en colère s’adressent au ministre de l’Intérieur en charge des questions de sécurité routière : dans un courrier daté du 6 novembre 2012, ils demandent l’annulation de l’article 23 du décret du 3 janvier 2012 portant sur l’obligation du port d’éléments rétro-réfléchissant supplémentaires pour les usagers en deux-roues de plus de 125 cm3.

Si ce texte n’est pas abrogé d’ici le 1er janvier prochain, les motocyclistes (pourtant déjà très bien équipés dans leur majorité) encourront une verbalisation qui leur coûtera deux points  de permis.

 La FFMC dénonce à nouveau cette surenchère réglementaire.

L’association engagée depuis trois décennies dans la prise en compte des usagers en deux-roues motorisés aimerait vraiment que les politiques cessent d’actionner la manivelle de la machine à fabriquer des infractions supplémentaires pour les conducteurs déjà en règle. En matière de sécurité routière, il serait temps de  « réfléchir » autrement !

En proposant à monsieur le ministre de l’Intérieur de développer sa politique de sécurité routière avec les usagers et non contre eux, la FFMC invite le gouvernement à ne pas ajouter de mécontentement en ces temps déjà difficiles.

DISPOSITIFS RETROREFLECHISSANTS

Deux-roues motorisés : Guéant souffle sur les braises

A l’issue du Conseil des Ministres du 4 janvier, Claude Guéant en charge de la répression routière, veut obliger les motards à se faire voir…
Verra bien qui verra le dernier !

Un nouveau décret (NOR : IOCA1126729D N°2012-3) portant sur la sécurité routière vient d’être signé le 3 janvier. Il prévoit notamment que les conducteurs et passagers de deux-roues motorisés (2RM) de plus de 125 cm3 devront à partir de 2013 porter un dispositif rétro-réfléchissant. Cette obligation est assortie d’une amende de 3è classe (amende forfaitaire de 68 €) et d’une perte de deux points de permis.

Récapitulons : les motards portent déjà quatre autocollants rétro-réfléchissants sur le casque et ils roulent avec le phare allumé. De plus, un dispositif rétro-réfléchissant ne sert à rien en plein jour… On sait également que la question de la visibilité n’est pas un problème d’éclairage ou de couleurs de vêtement, mais un problème d’inattention des automobilistes insuffisamment formés à la coexistence avec des 2RM de plus en plus nombreux…
Enfin, pourquoi seuls les motards en plus de 125 cm3 sont visés alors que ce sont les mieux équipés de tous les usagers de 2RM ? Pour la FFMC qui les
représente depuis plus de 30 ans et qui vient de passer trois années en discussion avec les Pouvoirs publics, le gouvernement est à coté de la plaque.


Stupide et à nouveau bricolée dans la précipitation, cette mesurette qui nous coûtera encore des points de permis dès l’année prochaine est une nouvelle
démonstration des effets d’annonces de politiciens.

La FFMC en prend acte. Elle appelle les opposants du gouvernement aux manettes jusqu’au printemps  prochain à se mobiliser énergiquement.
S’il faut se faire voir pour ne pas se faire avoir, on va se montrer…

FFMC saisit le Conseil d’État !

Montreuil, le 26 janvier 2012

En réaction à la dernière trouvaille de la DSCR pour pourrir la vie des motards au prétexte de la sauvegarder, la FFMC va déposer un recours auprès du Conseil d’État pour obtenir l’annulation des mesures litigieuses.

En cause, principalement, l’obligation de porter un équipement rétro-réfléchissant, qui s’apparente davantage à une nième provocation du Gouvernement plutôt qu’à une réelle volonté d’améliorer la sécurité routière des motards.

La mesure, applicable au 1er janvier 2013, ne concernera d’ailleurs que certains utilisateurs de deux ou trois-roues motorisés, comme si le besoin de visibilité (à supposer qu’il soit satisfait par le port de 150 cm² de dispositif rétro-réfléchissant, visible uniquement de nuit sous certaines conditions…) n’était pas commun à l’ensemble de cette catégorie d’usagers vulnérables !

L’exclusion des conducteurs de petite cylindrée, à des fins évidemment électoralistes, décrédibilise totalement les auteurs de la mesure qui font ici preuve d’une incompétence rare. Plus grave, elle porte sérieusement atteinte au principe fondamental d’égalité des usagers devant la Loi garanti par la Constitution.La FFMC compte donc sur le juge administratif pour rappeler au Gouvernement les limites de l’exercice de son pouvoir réglementaire : s’il refuse de faire preuve de bon sens dans l’élaboration des lementations, qu’il respecte au moins le Droit !

Les 24 et 25 mars, les motards manifestent

Montreuil, le 21 février 2012

A un mois du premier tour des élections présidentielles, motocyclistes, scootéristes et cyclomotoristes seront dans les rues partout en France pour dire qu’une autre politique de sécurité routière est possible. A l’appel de la Fédération Française des Motards en Colère, les usagers de deux roues motorisés manifesteront samedi 24 en province et dimanche 25 mars à Paris.
L’objectif de cette mobilisation : rappeler aux candidats à l’élection présidentielle que la sécurité routière n’est pas juste une affaire de « bons » ou de « mauvais » chiffres collés sur une courbe de mortalité en baisse depuis quarante ans, cela pour justifier ensuite toujours plus de verbalisations en guise d’indices d’amélioration « visibles ».
Ces cinq dernières années, qu’a-t-on vu ? Plus d’éducation routière à l’école ? Des formations au permis au contenu renforcé ? Une vraie prise en compte des usagers
vulnérables ? Des routes mieux entretenues, mieux éclairées, plus de glissières de sécurité doublées pour la protection des motards, plus de moyens alloués aux collectivités locales ?
Non… ces cinq dernières années se sont traduites par plus de radars, des sanctions judiciaires sans cesse renforcées, des routes secondaires qui se dégradent faute d’entretien, des tarifs d’autoroutes qui flambent, des concertations avec les associations ne débouchant sur rien d’autre qu’une obligation de brassard rétroréfléchissant en ce qui nous concerne (et une nouvelle menace de perte de points à la clé)…
Ce programme vous a plu ? Pas à nous.
Et puisque le gouvernement veut qu’on se fasse voir, on va déjà se faire entendre pour ne pas se faire avoir.

Élection présidentielle

Montreuil, le 7 mai 2012

              Deux-roues motorisés et sécurité routière, Changeons !

             François Hollande s’est déclaré le « candidat du changement »… En matière de sécurité routière, l’enjeu est majeur : mettre un terme à dix années d’opposition des usagers, de pénalisation accrue des conducteurs, d’agitation médiatique avec instrumentalisation immédiate des statistiques pour justifier la répression, les mesures autoritaires, inadaptées et bidon (port obligatoire d’un brassard rétro-réfléchissant, taille des plaques d’immatriculation, éthylotest…).

Ce qu’il faut (re-)construire, c’est le partage de la route, le dialogue avec les usagers (dont Nicolas Sarkozy disait qu’il ne fallait pas les écouter) et le rétablissement de l’action publique sur les routes (entretien, péages à revoir et une meilleure prise en compte des deux roues motorisés dans les projets routiers, interurbains et urbains).

Ce qu’il faut surtout repenser, c’est une délégation de la Sécurité routière qui ne soit plus gérée principalement par le ministère de l’Intérieur et mettre un terme à la politique de punition collective des usagers. Nous ne partons pas de rien : la FFMC s’investit depuis plus de 30 ans en faveur d’une sécurité routière raisonnable et raisonnée, avec des résultats probants et reconnus de tous…

De son côté, François Hollande s’est beaucoup déplacé en scooter, il est capable de comprendre ce que nous avons à partager pour améliorer les conditions de circulation de tous, ce qu’il nous a d’ailleurs rappelé lors de la campagne électorale, en faisant référence au Manifeste de la FFMC pour la Sécurité routière… il a donc tous les atouts en main pour passer des intentions à l’action.

Montreuil, le 9 mars 2012

La sécurité routière abandonnée en rase-campagne

La campagne électorale s’accélère et les candidats sont en sur -régime, à la limite des dérapages… à ras des pâquerettes, ils opposent le bilan du président sortant à leurs propositions, ils se battent à coup de biftecks halal, mais dans le domaine de la sécurité routière, y’a plus personne.

Les pouvoirs publics s’étant évertués à coller les « mauvais chiffres » de la sécurité routière sur le dos des motards, nous profitons du contexte électoral pour leur rappeler qu’une autre politique de sécurité routière est possible et que celle mise en œuvre actuellement ne nous convient  pas.

Alors que plus de la moitié des accidents dont nous sommes victimes est causée par des automobilistes insuffisamment sensibilisés à la coexistence avec des 2RM (dont le nombre a augmenté 60% ces dix dernières années), alors que nous demandons toujours des infrastructures moins dangereuses et une meilleure formation de l’ensemble des conducteurs, le gouvernement n’a rien trouvé mieux que d’imposer l’éthylotest « préventif » et de nous obliger à porter un « bidule » réfléchissant…

Stupides et à nouveau bricolées dans la précipitation, ces mesurettes qui nous coûteront encore des points de permis dès l’année prochaine sont une nouvelle démonstration des effets d’annonces des politiciens.
De même que l’annonce en fanfare du passage sous la barre des 4000 tués n’a été possible qu’en sortant du bilan le chiffre des tués dans les départements d’outre-mer.

La FFMC en prend acte. Elle appelle ceux que cette politique de pénalisation perpétuelle des usagers exaspère, à se manifester les 24 et 25 mars prochains.

Contacts presse :
Nathanaël Gagnaire 06 83 91 65 27
France Wolf 06 63 43 43 32

Montreuil, le 22 février 2012

LA FFM, LA FFMC ET LE CODEVER INTERROGENT LES CANDIDATS A L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE


Dans l’optique de la prochaine élection présidentielle et afin de connaitre les positions du ou de la futur(e) Président(e), les trois instances françaises majeures de la moto et des loisirs motorisés, la Fédération Française de Motocyclisme (FFM), la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) et le Collectif de Défense des Loisirs
Verts (CODEVER) ont adressé aux principaux candidats un questionnaire portant sur 3 thèmes :
– SÉCURITÉ ROUTIÈRE
– SPORT MOTO
– LOISIRS
VERTS

Nous ne manquerons pas de vous informer de leurs
réponses.




Fédération Française de Motocyclisme
74, avenue
Parmentier 75011 Paris
Tél. : 01 49 23 77 24 … Fax : 01 47 00 08 37
communication@ffmoto.com



Fédération Française des Motards en Colère
35bis rue des Messiers
93100 Montreuil
Tél. : 01 48 18 12 16 … Fax : 01 48 18 03 19
contact@ffmc.fr

Collectif de Défense
des Loisirs Verts
BP 15 89120 Charny
Tél. : 09 650 444 76 … Fax : 03 86 83 59 10
contact@codever.fr

Contrôle technique … Le retour

Contrôle technique européen : un gros business.

Mais la sécurité routière dans tout ça ? La Commission Européenne présente un projet de contrôle technique unifié. Concernant tous les véhicules, y compris les deux-roues de toutes cylindrées, encore plus fréquent que les CT actuels, il ne répond pas à la principale critique : l’état du véhicule n’est pas un facteur d’accident.

Les précédentes tentatives d’imposer un contrôle technique aux deux roues ont toujours été repoussées, avec un argument-clé largement prouvé : les défaillances techniques ne sont PAS à l’origine des accidents (moins de 0,7% selon le rapport MAIDS et les assureurs).

Mais le lobby des centres de contrôle et d’autres forces commerciales passe aujourd’hui par un autre biais : l’uniformisation des CT à travers l’Union. Entre autres, ce texte prévoit une fréquence plus rapprochée (quatre ans, puis deux, puis tous les ans), qui impactera tout autant les automobilistes.

Pourquoi un tel acharnement à instaurer un CT inutile et que les usagers refusent massivement ?

Le gâteau à se partager d’au moins 1,5 milliards d’Euros annuels rien que pour les deux-roues est une raison.

Accélérer l’obsolescence du parc dans l’espoir de booster les ventes peut en être une autre.

Agir pour la sécurité routière ? Ce dernier argument est le plus fragile tant les données pour le contredire sont nombreuses.

Que le contrôle technique soit une opportunité commerciale, oui.
Qu’il apporte quoi que soit en termes d’accidentalité, non.

Ce ne sont pas les véhicules qui font les accidents, mais les comportements.

Au niveau national comme européen, la politique de sécurité routière doit se faire AVEC les usagers, pas contre eux ni à leurs dépends.

Réunis au sein de la FEMA (Fédération Européenne des Associations Motardes*), les motards de tous les pays, dont la FFMC pour la France, entendent bien le faire savoir.

Contacts presse : Frédéric Jeorge

Nathanaël Gagnaire –

* http://www.fema-online.eu/index.php?page=rwt